Par une soirée insupportablement chaude, Sir Ambrose Ebercrombie arrive à la maison de Francis Hinzley à Hollywood et attrape un hôte, scénariste de Megapolitan Pictures, avec son jeune ami et poète Denis Barlow, pour un verre de whisky. Tous les trois sont britanniques, et les Britanniques, selon Sir Ebercomby, ici en Amérique devraient rester unis et ne pas tomber en dessous d'un certain niveau, c'est-à-dire ne pas accepter de travailler qui ne correspond pas à leur position dans la société locale. Denis, qui avait récemment conclu un contrat avec l'un des studios de cinéma, est entré au service d'un salon funéraire pour animaux sous le nom de "The Land of a Better World", que tous les Anglais d'Hollywood ont pris comme une honte.
Sir Francis ne se porte pas très bien ces derniers temps. Il apprend rapidement que son mandat dans le studio a pris fin: il a été licencié. Avec désespoir, il se suicide. Denis, qui vit avec Sir Francis, étant rentré un jour chez lui, le trouve pendu et il doit faire face à la procédure d'inhumation. Pour cet objectif, il se rend à «The Rusting Dol», une solide entreprise funéraire avec un personnel innombrable, un immense parc commémoratif et où règne une atmosphère de paix et de décence. Avec un intérêt purement professionnel, Denis saisit cette occasion, sous la direction d'un guide de la morgue, pour voir le bâtiment de l'entreprise, avec lequel son propre bureau est en quelque sorte en concurrence, et pour se familiariser avec tous les services fournis aux morts, ou «Inoubliable», comme on les appelle ici, lors de leur déménagement vers un autre monde. Au même endroit, il voit un jeune sac à cosmétiques, Eme Tanatogenos, qui l'a impressionné et assure Denis que grâce aux mains habiles et au talent de M. Joyboy, le chef des embaumeurs, l'apparence de son ami sera plus que digne. Un peu plus tard, Denis rencontre accidentellement Aime dans un parc commémoratif, où il est venu composer une ode au défunt, commandée pour lui pour des funérailles. Denis est un poète, et même en Angleterre pendant la guerre, il a publié un livre de poèmes, qui a connu un succès retentissant.
Les jeunes commencent à se rencontrer, et après un mois et demi, leur entreprise vient à s'engager. M. Joyboy, qui incarne les manières professionnelles les plus avancées et jouit d'un succès romantique parmi les filles travaillant dans la "Rusting Valley", n'est pas non plus indifférent à Ema. Il ne lui a jamais parlé ouvertement de sa sympathie, mais exprime ses sentiments à travers les morts. Ils viennent toujours à Ema de ses mains avec un sourire béatement enfantin sur les lèvres, ce qui rend le reste des esthéticiennes jaloux. Un jour, il l'informe qu'elle est susceptible d'être promue et mutée au travail d'embaumeur. À cette occasion, M. Joyboy invite Aime à dîner chez lui, où il vit avec sa «mère» et son vieux perroquet minable. La réception ne semble pas trop accueillante à Ema, et elle en profite pour s'en échapper.
Après que M. Joyboy a découvert les fiançailles d'Ema, tous les morts qui tombent entre ses mains acquièrent une expression tragiquement douloureuse. Sachant que l'époux de la jeune fille lui écrit des poèmes chaque jour, M. Joyboy, avec sa permission, les montre à un écrivain et découvre qu'ils appartiennent tous à la plume des poètes anglais classiques, comme le rapporte Ema. De plus, un perroquet meurt bientôt dans la mère de M. Joyboy. Arrivé au "Pays d'un monde meilleur", il rencontre Denis, qui a caché à Aimée son lieu de travail et a assuré qu'il s'apprêtait à devenir prêtre de l'Église libre. Il l'a fait parce que son bureau était de plusieurs ordres de grandeur inférieur à celui de The Rustling Valley, et Emé en a parlé à plusieurs reprises avec dédain.
Face à la tromperie, Aimée décide de rompre avec Denis et de fixer une date pour le mariage avec M. Joyboy. Aime écrit régulièrement sur toutes ses expériences et difficultés dans sa vie personnelle à la rédaction d'un des journaux, un mentor spirituel populaire qui a un titre quotidien dans le journal intitulé "La sagesse de Guru Brahmin." Guru Brahmin est deux hommes qui répondent aux lettres des correspondants. L'un d'eux, M. Junk, leur répond non pas dans la bande de journaux, mais dans une correspondance personnelle. Peu de temps après que Denise découvre le nouvel engagement d'Ema, il rencontre la fille et la convainc qu'elle n'a pas le droit de violer le serment qui lui a été donné auparavant. Ses paroles, inopinément pour Denis lui-même, font forte impression sur la fille. En arrivant chez elle, elle cherche d'urgence M. Khlam par téléphone, qui a été licencié le même jour en raison de l'ivresse, et lui demande de l'aider avec des conseils. M. Junk lui-même, n'étant pas de la meilleure humeur, conseille à Ema, qui a déjà réussi à le déranger avec ses lettres, de sauter du toit. Le même soir, elle essaie sans succès d'appeler M. Joyboy, qui l'appelle «ses enfants chéris», mais ne peut pas venir, car sa «mère» a des vacances - elle a acheté un nouveau perroquet. Ema quitte la maison la nuit, se rend dans la «vallée de la rouille» et là, complètement réticent à se venger de M. Joyboy, se retrouve accidentellement sur son bureau et se fait une injection de cyanure de potassium.
Arrivé au travail le matin, M. Joyboy découvre le cadavre de sa mariée sur son bureau et le cache dans le réfrigérateur pour que personne ne le sache. Il va chez Denis et lui demande de l'aide. Denis propose d'incinérer Ema dans "Le pays d'un monde meilleur", et d'expliquer la disparition de la jeune fille, qui n'a pas de parents, par le fait qu'elle s'est enfuie avec son ex-marié en Europe.
Ayant appris que Denis va ouvrir sa propre agence funéraire, Sir Ambrose, vient à lui et le persuade de rentrer en Angleterre le plus tôt possible afin de ne pas déshonorer ses compatriotes. Il lui fournit même de l'argent pour la route. Dennis obtient un peu plus d'argent de M. Joyboy. Rien ne le retient plus en Amérique, où tant de gens, encore plus dignes que lui, se sont écrasés et sont morts.